
"Ma balance est une garce et mon miroir est un salaud !"
Compagnie Carambolage

La pièce
Laeticia et Meg sont les meilleures amies du monde, ou parfois les meilleures ennemies. D’ailleurs l’amitié sert aussi parfois à exacerber leurs angoisses. Si elles se sont rencontrées au hasard d’une réunion régime Pouet Pouatcher, pour le nommer, c’est devant un psy à la
terrasse d’un café qu’elles vont se révéler à l’autre et à elles-mêmes.
Au cours de leur pseudo-psychanalyse, elles vont revivre des moments de leurs vies liés à leurs propres images.
Le coach sportif beauf, le chirurgien esthétique bonimenteur sont autant de personnages qui vont les convaincre de s’accepter telles qu’elles sont.
Entre humour et dérision, cette tranche de vie de femmes en quête d’une perfection de magazine nous ramène à notre propre image.
« Miroir mon beau miroir, suis-je la plus belle du royaume ? »
L'argument
Le poids, la tyrannie du pèse personne, le despotisme de l’excès pondéral, l’aliénation du corps et le regard des autres, mais aussi le plaisir de manger.
Le sujet
Deux femmes sont victimes d’une époque dominée par le mythe voire la dictature du corps parfait.
Elles sont soumises aux diktats de l’apparence physique dans ce monde ou l’on fait l’éloge de la beauté filiforme.
Si l’une s’épuise en régimes sans grande conviction et sans succès mais avec le sourire, l’autre est devenue aigrie et odieuse à cause d’un régime, lui réussi et d’une vie « mal vécue » !
Cette création fait clairement écho à la bêtise humaine : Jusqu’où les femmes iront-elles au nom de la minceur sans laquelle la beauté n’est pas reconnue ?
L'atmosphère
C’est un vent de folie qui règne sur cette pièce. On n’hésite pas à rire de bon cœur des situations cocasses ou tournées à la dérision même si cela se fait aux dépens d’un personnage et devient grinçant, car les mots sont parfois féroces et peuvent blesser.